Si elle monte un cheval au théâtre et parle aux arbres à la radio, Laetitia Dosch ne cherche pas tant à choquer qu’à conférer de la vie à ce qui l’entoure. Avec un timbre entre élégance et gouaille, un visage de femme fatale ou d’adolescente, elle trace un sillon qui n’a de modèle qu’elle-même, et invente une féminité inédite, au-delà de l’image de la comédienne classique. Mettez-la dans une case, elle en sortira immédiatement, fourbie d’inventivité et d’une puissance à remettre en question les idées toutes faites.
— Natacha Seweryn